Depuis la rentrée, on assiste à une augmentation des infections respiratoires à Mycoplasma pneumoniae en France. La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier de nouvelles recommandations destinés aux professionnels de santé dans la prise en charge en ambulatoire.
« Saisie par le ministère de la Santé et de la Prévention, la HAS publie des réponses rapides afin d’accompagner les professionnels dans le diagnostic et la prise en charge des patients en ambulatoire », nous explique l’institution dans un communiqué. « Particulièrement pratiques, ces réponses rapides détaillent entre autres les traitements envisageables et la posologie adaptée aux enfants comme aux adultes », détaille-t-elle.
Quelle prise en charge Mycoplasma pneumoniae ?
Tout d’abord, il est recommandé d’effectuer une radiographie du thorax pour avoir u premier élément significatif et de rechercher en même temps une éventuelle complication. La radiographie peut se faire dans les 72 heures après les premiers signes des symptômes.
Il est recommandé une antibiothérapie en cas d’une suspicion de pneumonie à Mycoplasma pneumoniae, sans avoir besoin de faire la dite radiographie.
« Les macrolides, notamment l’azithromycine ou la clarithromycine, sont indiqués en première intention, avec peu de souches résistantes actuellement en France », expliquent les experts en santé publique. « L’antibiothérapie doit être efficace dans les 48 à 72h. Si tel n’est pas le cas, l’état du patient doit être réévalué », présicent-ils. « Les indications d’hospitalisation sont les mêmes que celles pour toute pneumonie aiguë communautaire ».
Pneumonie à Mycoplasma pneumoniae : « une évolution est favorable dans la majorité des cas »
Des complications peuvent survenir, comme l’asthme ou une pneumonie sévère, la Haute Autorité de Santé indique cependant que l’évolution des ces infections respiratoires est favorable dans une majorité des cas. Seul la toux peut perdurer 3 à 4 semaines. « Ces recommandations, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données », rajoute la HAS.
Enfin, la HAS réaffirme la nécessité de respecter les gestes barrières et plus particulièrement le port du masque chirurgical pour les patients et les professionnels de santé en période épidémique d’infections respiratoires.