Souvent diagnostiqué tardivement, le cancer du poumon reste le cancer le plus mortel au monde. Récemment, un essai clinique en phase 3 a démontré des résultats encourageant. En effet, celui-ci augmenterait les chances de survie d’un patient cancéreux.
Cet essai clinique a donné de bons résultats de manière globale dans le taux de survie des patients atteints du cancer du poumon non à petites cellules à un stade précoce (IB à IIIA), mais après une résection complète de la tumeur. On peut retrouver ces résultats dans le journal The New England Journal of Medicine. Ils montrent que le traitement Tagrisso (osimertinib) a réduit de moitié le risque de décès par rapport à un placebo. C’est au laboratoire AstraZeneca que l’on doit ce traitement.
On observe que 88% des patients qui ont reçu le traitement étaient en vie à cinq ans. Alors qu’il y en avait 78% pour le placebo.
Cancer du poumon : 682 participants à l’essai clinique de phase 3
Mené dans le monde entier, cet essai a inclus 682 patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Ils ont été répartis soit pour recevoir un placebo ou soit 80mg de Tagrisso en comprimés une fois par jour. Tout cela a durée trois ans ou jusqu’à la réapparition de la maladie.
« La sécurité et la tolérabilité de Tagrisso lors d’un suivi prolongé ont été conformes à son profil établi et aux analyses précédentes, sans qu’aucun nouveau problème de sécurité n’ait été signalé. Des événements indésirables toutes causes confondues sont survenus chez 23 % des patients dans le groupe Tagrisso, contre 14 % dans le groupe placebo », précise le communiqué du laboratoire AstraZeneca.
Le cancer du poumon reste la principale cause de mortalité par cancer. Il compte à lui seul 20% de tous les décès dans le monde du cancer. Avec le traitement, 73 % des patients au stade IB survivront pendant cinq ans. De plus, ce chiffre tombe à 41 % pour les patients au stade IIIA.